Jeudi 31 mai 2007 à 18:08

Puisque j'ai une vie de château j'vais me jeter de sa plus haute tour pour tester le dallage.
Pourquoi quand on me dit "fait ça !" faut forcément que je reponde "et si on fait comme ça ca serait mieux pour tout le monde non ?" ?
J'ferais mieu de fermer ma gueule.Ouais me la fermer.
Mon sanctuaire est profané.
Ce a quoi j'appartenais ne m'appartiens plus.
Libre ? Mon cul.
Emprisonné ? Dans de l'or.
Tellement bien que je ne supporte pas qu'on me le dise.
Je supporte pas qu'on me dise quoi que ce soit d'ailleurs puis avant même qu'on m'adresse la parole, j'agresse.
Faut que j'arrete de me réserver a moi-même,
A chaque fois que je pense un tantinet a moi j'devrais me rappeller combien de seconde je vais passer isolé de mes proches et me reférer a ce nombre pour compter le nombre de coups de tête que j'ai a foutre dans un mur.
Faut pas se tailler les veines puis faut pas cloper.
Parfois j'me demande comment j'fais pour suivre cette règle,
Sans même savoir pourquoi.
Et pourtant je ferme ma gueule et je suis.
J'devrais faire pareil avec le reste de ma vie.
Puis par dessus ça on me dit de relativiser,
Que j'ai une vie que des milliards de gens espèrent...
Puis moi j'suis là parce que des gens m'aiment et que j'les aime...
Pitoyable monde.

>>>---B-E-W-B---==>

Lundi 28 mai 2007 à 22:02

Il nous arrive des jours,
Où tout semble innaccessible,
On tend le bras futile,
Il nous a l'air trop court,

Et on tombe...
A terre,
Et on sombre...
Dans notre chair.

Dehors,
Les gens sourient,
Le bonheur glisse,
Au dessus de notre corps,
On nous dit,
Lève-toi,
Tiens-toi droit,
Tu n'es pas maudit,
Mais c'est si difficile,
Si incompréhensible,

Et on tombe...
Sous le Soleil,
Et on sombre...
Dans nos yeux vermeils.

Un regard,
Sur ce qui est passé,
Trop tard,
Tout s'est défilé,
Alors faut faire avec,
Comme si déja sans,
Le monde n'était pas assez sec,
Pas assez gorgé de sang,

Et on tombe...
Sous le vent,
Et on sombre...
Dans le temps.

La vie,
Serait une belle inconnue,
Qui parfois fait envie,
Mais ne se mettra jamais a nue,
Elle est intolérante,
Elle est hypocrite,
Elle est inconsciente,
Ainsi elle irrite,

Et on tombe...
Dans nos pensées,
Et on sombre...
Dans nos tranchées.

Et parfois,
Tout est a portée de main,
Il suffit d'un peu de foi,
Pour arreter le déclin,
Et une nouvelle phase s'enclenche,
On voit les choses autrement,
Et la pervenche,
Se sort de l'ombre dignement.

>>>---B-E-W-B---==>

Jeudi 3 mai 2007 à 23:36

I suffer,
But  with which to say it ?
An indescribable pain,
Who continues me...

Then there is...
This aura...
This power...
Who struggles at the bottom of me...

Who howls,
"Release me !"
"Release me !"
"Release you !"

Who cries,
"You cannot !"
"Prohibited It !"
"Does not let it make !"

I suffer,
But  with which to say it ?
An indescribable pain,
Who continues me...

But with which to say it ?
If it is not myself,
I doesn't want to make them suffer,
Disconcerted.

>>>---B-E-W-B---==>

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