Lundi 7 janvier 2008 à 3:01

La haute tour de l'ange était toujours aussi silencieuse,
Toujours aussi statique,
Tout autant que Mars,
Comme l'est si bien l'Ange depuis si longtemps.

Mais au travers d'une des hautes fenêtres de son bastion,
L'Ange perdait ses yeux dans le tourment de l'espace.
Gigantesque néant dans le quel flotte quelques bouts de terres.
Mais un bout de terre semblait plus captivant que les autres...

Cette terre bleutée,
Avec tout ses satellites brillant.
Des Fées.
Comme si il n'y en eu pas assez.

Mais elles étaient loin,
Et ne s'écartaient de la Terre seulement pour rejoindre la Lune.
L'Ange et sa planète étaient loin...
Gaïa et Sirius étaient loin de tout ça...

Jeudi 8 novembre 2007 à 2:11

Silence de mort...
Tout le monde est mort...
Ce serait dût a l'heure...
Moi aussi je suis mort...

Mais la nuit me refuse...
Elle aime pas les gens qui pensent trop...
Elle aime pas les gens qui se posent trop de question...
Elle aime pas les gens triste...

Plus tard les gens renaitrons...
Je serais un "ancien" parmi eux...
Un vieux qui n'a plus toute sa tête...
Un vieux qui aura tant de mal a vivre...

Il y a un jour sur terre qui s'appelle la saint valentin...
Il y a aussi une nuit qui lui est accordée bien que coupée en deux...
Tant de gens apprécient ce moment douloureux...
Il n'y a pas de saint-valentin sur Mars.

Ni de nuit d'ailleurs...
Ni même de jours...
Il n'y a que du néant...
Et l'Ange...

>>>---B-E-W-B---==>

Dimanche 16 septembre 2007 à 15:14

Il existe un endroit sur Mars,
La planète de l'Ange,
Dans sa haute tour,
Dans les profondeurs de sa fondation,

Une pièce sombre.

Seul l'Ange en avait la connaissance.
Mais si seulement quelqu'un s'était avisé d'y pénétrer,
Surement a l'insu de l'Ange,
Il serait curieux de voir,

Mais inquiet.

Il descendrait petit à petit,
Pour graduellement entendre le même bruit qui se répète,
Métal contre métal,
Sans arrêt,

Précédé d'un bruit de fond flamboyant.

Au fur et à mesure,
Il aurait chaud,
Très chaud en entendant le barouf du brasier,
Et arrivé en bas,

Il se sentirait transpercé par la chaleur émanant de l'entre-ouverture de la porte.

D'ici sortent les lames de l'Ange,
Et parfois les larmes,
Entre vapeurs et fer rougeoyant,
Qui sur Mars,

Font jaillir le sang.

>>>---B-E-W-B---==>

Lundi 23 avril 2007 à 23:17

Du fond de son domaine,
L'Ange ne sortit pas...
Pas encore.

Un cri s'échappa,
Non pas un cri d'horreur ou de joie...
Mais un cri de naissance.

De re-naissance,
Le cadavre revivait de nouveau...
Tout du moins survivait.

Pourquoi en était-il arrivé là ?
Tuer n'était-il pas suffisant ?
Ainsi fut-il...

Le cri de naissance se fit suivre,
D'hurlement de terreur...
De martyre.

La créature apprennait la souffrance,
Pour un dixième de ce qu'en apprenait l'Ange...
Qui se vengeait.

Il sortit déployant ses ailes du haut de sa tour,
Le corps dans les bras...
Semi cadavre.

Il vola rapidement a l'endroit du meurtre,
Dans un silence éternel...
Constitué des gémissements de sa victime.

Arrivé a destination il lâcha le corps,
Et se jeta furieusement dessus...
Une dernière fois.

Lame à la main il acheva sa victime,
Au moment où celle-ci atteignait le sol...
Dans un cris d'effroi et de douleur.

Il se renvola,
Et se fondit dans sa bâtisse...
De l'Oubli.

Sur le cadavre était encore planté un message,
Ou fut simplement marqué de sang...
"Pour l'exemple...".

>>>---B-E-W-B---==>

Samedi 14 avril 2007 à 0:27

Le Noeud du Sang.

... Il y a quelque temps de cela,
L'Ange finit par rentrer dans sa tour à pied.
Et on en eu plus aucun signe de vie,
Jusqu'au jour ou la porte se réouvrit.

L'Être encapuchonné,
Dans une robe à capuchon longue et sombre,
Voilant ses yeux et ses sentiments,
Jusqu'a mi-visage.

Il s'avança pas à pas jusqu'au cadavre,
Et se réaccroupit devant sa dague.
Alors une goutelette fugua de sa capuche,
Pour aller se fondre à la terre.

Il ressaisit sa dague,
La renguaina.
Il saisit le corps et péniblement,
Le transporta jusqu'a sa forteresse.

Nul ne sait ce qu'il s'y passe.

>>>---B-E-W-B---==>

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