Mardi 24 avril 2007 à 0:03

J'aime pas ce monde.
J'aime pas cette vie.
J'aime pas les gens qui vivent.
J'aime pas les relations.

J'aime pas tout ce qui a une conscience.
J'aime pas mes rêves.
J'aime pas mes volontés.
J'aime pas mes besoins.

J'aime mes amis.
Mais j'aime pas qu'ils tiennent a moi.
J'aime moi en Être,
Mais j'aime pas moi en Personne.

J'aime pas.
Je hais.

Je hais car j'aime haïr.
Si je marche, c'est pour cette haine.
Si je vis, c'est pour elle.
Chaque chose que je fais c'est pour elle.

Pour la nourrir un peu plus tout les jours.
La faire grandir.
Qu'elle gagne en force et en puissance.
Pour qu'elle me donne envie de vivre.

J'aime ceux qui m'abattrons.
Comme j'aime ceux qui veulent embellir ma vie.
Beaucoup parlent mais peu y mettent les moyen.
J'aime pas ceux qui parlent pour tourner les talons au mauvais moment.

J'aime pas ceux qui me jugent sans même me connaitre.
J'aime pas ceux qui me rangent dans un groupe.
Je ne fais pas partie d'un mouvement.
Des mouvements font partie de moi.

J'aime pas les gens qui soit-disant me connaissent depuis un certain temps estiment me connaitre par-coeur.
Encore moins quand ils me sous-estiment.
J'aime faire peur.
Les gens m'ont tellement fait peur.
Il est temps que j'obtienne vengance de tout ceux-là.

J'aime frapper.
Comme j'aime qu'on me rende les coups.
J'aime juger de qui me mérite.
Et quand quelqu'un ne me mérite pas je me fais prier par mon absence.
Parfois d'autres qui me méritent ne peuvent profiter de moi pour cela.
Mais je ne peux pas me permettre d'éliminer les gêneurs.
Encore moins quand ils sont aimés.

Il m'arrive d'aimer...
Mais je sais pas si j'aime ca.

>>>---B-E-W-B---==>

Lundi 23 avril 2007 à 23:17

Du fond de son domaine,
L'Ange ne sortit pas...
Pas encore.

Un cri s'échappa,
Non pas un cri d'horreur ou de joie...
Mais un cri de naissance.

De re-naissance,
Le cadavre revivait de nouveau...
Tout du moins survivait.

Pourquoi en était-il arrivé là ?
Tuer n'était-il pas suffisant ?
Ainsi fut-il...

Le cri de naissance se fit suivre,
D'hurlement de terreur...
De martyre.

La créature apprennait la souffrance,
Pour un dixième de ce qu'en apprenait l'Ange...
Qui se vengeait.

Il sortit déployant ses ailes du haut de sa tour,
Le corps dans les bras...
Semi cadavre.

Il vola rapidement a l'endroit du meurtre,
Dans un silence éternel...
Constitué des gémissements de sa victime.

Arrivé a destination il lâcha le corps,
Et se jeta furieusement dessus...
Une dernière fois.

Lame à la main il acheva sa victime,
Au moment où celle-ci atteignait le sol...
Dans un cris d'effroi et de douleur.

Il se renvola,
Et se fondit dans sa bâtisse...
De l'Oubli.

Sur le cadavre était encore planté un message,
Ou fut simplement marqué de sang...
"Pour l'exemple...".

>>>---B-E-W-B---==>

Vendredi 20 avril 2007 à 11:43

A chacun de mes pas,
Les coeurs frissonnent,
Dans les couloirs sombres,
Quand face à moi ils arrivent,
Ils préfèrent tourner les talons,
Plutôt que de me croiser.

Qui peut prétendre se sentir a l'aise a mes côtés ?
Même dans le noir,
Ils gardent les yeux grand ouverts en ma présence,
De crainte que je m'intéresse à eux.
Terreur répression et oppression,
Sont mes sous fifre.

Dans chaque oeil je vois la peur de l'acte,
La peur de mourir,
La peur de souffrir,
A chaque poignée de mains.
C'est devenu un rituel qu'après celle-ci,
Autrui fasse un pas en arrière.

Tuer est avant tout une loi de la nature,
Avant d'être un crime,
Mais pour l'homme il s'agit d'une blessure profonde,
Plus ou moins irréparable,
Et celui qui décide des formes de cette blessure,
C'est moi l'Assassin.

L'Assassin à quitté toutes ses costume de discrétion,
Toutes ses méthodes d'action rapide,
Tout son entraînement du corps,
Il a laissé place à ses habits ornés d'attaquants,
Il a laissé place à des méthodes de manipulation du sang,
Il a laissé place au savoir-faire des doigts.

Nul n'a point conscience du risque que je représente,
Nul n'a conscience du risque que je représente,
Je suis une sorte de divinité,
Libre de choisir le sort des autres,
Jusqu'au jour où un autre choisira de mon propre sort,
Afin de libérer autrui de mon regard.

>>>---B-E-W-B---==>

Samedi 14 avril 2007 à 0:27

Le Noeud du Sang.

... Il y a quelque temps de cela,
L'Ange finit par rentrer dans sa tour à pied.
Et on en eu plus aucun signe de vie,
Jusqu'au jour ou la porte se réouvrit.

L'Être encapuchonné,
Dans une robe à capuchon longue et sombre,
Voilant ses yeux et ses sentiments,
Jusqu'a mi-visage.

Il s'avança pas à pas jusqu'au cadavre,
Et se réaccroupit devant sa dague.
Alors une goutelette fugua de sa capuche,
Pour aller se fondre à la terre.

Il ressaisit sa dague,
La renguaina.
Il saisit le corps et péniblement,
Le transporta jusqu'a sa forteresse.

Nul ne sait ce qu'il s'y passe.

>>>---B-E-W-B---==>

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