Mercredi 28 novembre 2007 à 0:42

Vous tirez vos mercis,
Comme des flèches dans mon coeur,
Tous mes actes sont si petits,
Sous une façade de leurres,

Tais-toi !

D'où vient mon mérite ?
Surement du plantage d'une génération,
Enfouie dans ses tréfonds,
D'où des faits s'échappent sans suite,

Tais-toi !

Chaque merci est une pierre,
Dont mon visage est la cible,
Une erreur grossière,
Bien trop perceptible !

>>>---B-E-W-B---==>

Mardi 10 juillet 2007 à 5:32

Car nul ne me contrôle,
Car nul ne devine mes pensées,
Car nul ne connait mes projets,
Car nul ne peut me prétendre monopole,


Je suis l'Arme !
Que tout le monde redoute !
Je suis l'Arme !
Dont tout le monde doute !

Je peux me faire si discret,
Me faufiler parmi vos idées,
Me faire ignorer,
Me faire désintéresser,
Disparaitre,
Pour mieux réapparaitre,
Pour mieux frapper,
Sans qu'on voie le coup arriver !

Car je suis l'Arme !
Que tout le monde redoute !
Je suis l'Arme !
Dont tout le monde doute !

Je me permets de bosser pour n'importe qui,
Car j'ai mon bon plaisir pour seul requis,
Me retourner sur autrui,
Cela fait partie de ma vie,
Jouer sur la confiance,
Pour mieux nourrir ma méfiance,
Ainsi quand j'arriverais en transe,
Vous rêverrez de trouver des défenses !

Car je suis l'Arme...
L'Arme de vos âmes qui créeront vos larmes comme entame de l'étame qui recouvrira...
Mon âme.

>>>---B-E-W-B---==>

Vendredi 6 juillet 2007 à 16:27

Je me sens si léger...
Comme si la gravité s'absentait nette...
D'un petit coup, hop, je m'envole...
Je déploie mes ailes,
Pour flotter un peu mieux...
Je file à travers le vent et les temps,
A travers les dieux et les lieux,
Pfiouuuuuuuuu...
Je tourbillonne...
Je plonge en deçà des nuages...

Mais que vois-je ?
Des hommes,
Des hommes,
Des hommes !
Ils marchent !
Armés de toute part,
Ils s'entre-tuent !
Oh...
Il semblerait...
Il semblerait qu'ils m'ont vu !
Ah !
Non...
Ils me tirent dessus !
Vite filons !
Disparaissons devant cette race vile !
Aller...
Non...
Je ne peux plus...
Je tombe...
Le vent, le temps m'ont abandonné là...
Criblé de balles,
Criblé de flèches,
Je chute...

>>>---B-E-W-B---==>

Vendredi 20 avril 2007 à 11:43

A chacun de mes pas,
Les coeurs frissonnent,
Dans les couloirs sombres,
Quand face à moi ils arrivent,
Ils préfèrent tourner les talons,
Plutôt que de me croiser.

Qui peut prétendre se sentir a l'aise a mes côtés ?
Même dans le noir,
Ils gardent les yeux grand ouverts en ma présence,
De crainte que je m'intéresse à eux.
Terreur répression et oppression,
Sont mes sous fifre.

Dans chaque oeil je vois la peur de l'acte,
La peur de mourir,
La peur de souffrir,
A chaque poignée de mains.
C'est devenu un rituel qu'après celle-ci,
Autrui fasse un pas en arrière.

Tuer est avant tout une loi de la nature,
Avant d'être un crime,
Mais pour l'homme il s'agit d'une blessure profonde,
Plus ou moins irréparable,
Et celui qui décide des formes de cette blessure,
C'est moi l'Assassin.

L'Assassin à quitté toutes ses costume de discrétion,
Toutes ses méthodes d'action rapide,
Tout son entraînement du corps,
Il a laissé place à ses habits ornés d'attaquants,
Il a laissé place à des méthodes de manipulation du sang,
Il a laissé place au savoir-faire des doigts.

Nul n'a point conscience du risque que je représente,
Nul n'a conscience du risque que je représente,
Je suis une sorte de divinité,
Libre de choisir le sort des autres,
Jusqu'au jour où un autre choisira de mon propre sort,
Afin de libérer autrui de mon regard.

>>>---B-E-W-B---==>

Lundi 13 novembre 2006 à 20:46

Je voyais les choses d'en haut,
J'avais gravit la roche pour avoir une vue imprennable,
Et je l'ai eu,
Mais la roche était encore longue,
Et ma soiffe d'en voir d'avantage aussi,
Mais je voulais d'abord profiter de ces profondeurs sur ce palier de roche tendre,
Couverte de mille et une verdures et à l'air pure,
Je m'était dressé au bord pour regarder un peu en bas tout ce que j'avais grimpé.

Mais une force s'opposa à mon ascension,
Elle me propulsa en bas,
Avant que j'eu le temps de reculer,
La tête la première voyant toutes la côte défiler,
Et le sol se rapprochait si vite,
La peur m'envahit.

Je fini par m'écraser au fond,
Sur un sol dur et chaotique,
Je souffrais au point de ne pouvoir recommencer l'ascension du mur,
Mais ont m'y a propulsé...

>>>---B-E-W-B---==>

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