Mercredi 20 décembre 2006 à 22:46

Debout,
Seul.

Je me vois,
Ici.
Ou peut-être,
Là.
Un cadavre,
Parmi tant d'autres.
Je vois,
Mes congénères.
Au sol,
Mort.
Non pas encore,
Du moins pas moi.
Je rêve,
Je cauchemarde.
La réalitée,
Me parait si irréaliste.
Mais pourtant,
Autant se rendre a l'évidence.
Je peu lacher mon arme,
Ou non.
Il pourrait rester quelqu'un,
Je peu lacher mon arme.
Qu'est-ce que cela,
Non rien.
Ca ne m'interesse guère,
j'ai pas été atteint.
Serait-ce la fin,
Je sais pas.
Je suis perdu,
Surement.

>>>---B-E-W-B---==>

Mercredi 20 décembre 2006 à 22:36

Je sens Sirius se promenner en moi...
Il m'inspecte dans chaque recoins de mon corps...
Rien ne lui échappe...
Il vérifi tout...
Et de sa lame froide...
Il marque d'une croix toutes formes de défauts...
Et le liquide rouge sort...
Pour marquer a vie toutes ce que Sirius a repéré...
Il le récupère...
Pour l'insufler a notre amie...
Celle qui m'a pénétrée par la force...
Ainsi perpétu Gaïa dans mon corps...
Gaïa est nourrie par Sirius...
Tout deux se nourrissent de mon sang...
Ensembles ils enfante l'enfant...
En moi ils créent la Haine...

>>>---B-E-W-B---==>

Mercredi 20 décembre 2006 à 22:29

Tic...
Tac...
Tic...
Tac...
Tic...
Tac...
Toc...
La pendule s'arrète si près de la conscience...
Mais elle perdure dans cette dernière...
Irréversiblement...
Jusqu'a rendre dément...
Plic...
Ploc...
Plic...
Ploc...
Plic...
Ploc...
Plac...
L'eau chute dans une course effreinée...
Et vient se fondre coute que coute a ses congénères...
Sans même avoir conscience d'une quelquonque souffrance...
Par simple nature de raliement...
Tchik...
Tchak...
Tchik...
Tchak...
Tchik...
Tchak...
Tchok...
La lame ose défier tout ce qui se présente à elle...
Qu'elle en soit capable où non...
Elle reste inconsciente...
Elle reste implicite...

>>>---B-E-W-B---==>

Mercredi 20 décembre 2006 à 22:17

Ca bouge dans tous les sens,
Ma tête tangue,
Mon corps perd ses sensations,
Jusqu'où irais-je ?
On me saisi,
Par le corps,
Par les jambes,
Je perd le sol (?pied?),
Je perd le Nord,
Je perd le Sud,
Mes bras s'abiment sur les épaules,
Mon corps ne sait plus où se poser,
Des mains,
Des bras,
Des corps,
Tout y passe,
Tout se retourne dans ma tête,
Tout se retourne a l'exterieure,
Mon corps ne répond plus de lui-même,
Emporté par je ne sais quelle force exterieure,
Prêt à tout,
Comme sans âme,
Je vole...
Je vole...
Je vole...

En espérant ne jamais ratterire.

>>>---B-E-W-B---==>

Lundi 18 décembre 2006 à 22:24

From Mars... To Sirius...

Mars,
Un enfer rouge,
Mon lieu d'habitat.

De ce sol poreux il m'arrive parfois d'observer le ciel,
Les astres,
Les étoiles.


Et en toile de fond,
Toujours ce voile noir,
Que même Jupiter ne saurait me le dissimuler.

D'ici je vois la Terre,
Il parait que c'est le paradis,
Mais je n'crois pas au paradis.

Je passe ma vie à courir,
Ou plutot à fuir une étoile,
Au dur nom de Soleil.

Un moment où j'étais assez près de la Lune pour me reposer,
Je m'allongeais sur le sol dur,
Et encore une fois j'observais les étoiles.

Il y en avait une qui brillait plus que tout,
Elle s'appellait Sirius,
C'était elle qui m'offrait la lumière.

Lumière si faible,
Depuis que Gaïa s''était réduite à si peu,
Mars en manque tant.

Mais ce moment il en fut autrement,
Une autre étoile était apparue,
Tellement brillante qu'elle camouflait Sirius.


Elle me perturbait,
D'autant plus qu'elle s'approchait petit à petit de moi,
Jusqu'a se poser à mes pieds.

Elle était si petite qu'elle tenait sur le bout de mon doigt,
Elle était si brillante qu'elle masquait le Soleil,
Elle était si chaude qu'elle me brulait a distance.

Mais soudainement elle s'éteignit,
Se transforma,
Et perdit son statut d'étoile.

Elle devint une Fée,
Blessée de par tet d'autre,
Recroquevillée à même le sol.

Je me suis penché sur elle,
Elle ouvrit les yeux,
Et s'enracina fortement autour de mon corps.

Ici je pris la décision de recommencer là où j'avais faillit auparavant,
Je voulais la faire voler,
Comme les autres.

Je n'avais jamais reussi auparavant,
Mais elle était différente,
Car contrairement aux humaines elle a des ailes.


Sirius avait disparu,
Je retrouvais son éclat dans les yeux de cette Fée,
Au sein d'elle-même.

Gaïa avait disparu,
Je retrouvais son ancienne puissance à travers cette Fée,
Puissance qui me fait tenir droit.

Cette si belle incarnation,
Je la soigne en tant qu'Ange,
En tant que le sien.

Et peut-être qu'un jour,
Avec elle j'm'en irais de Mars,
Ou peut-être apprendrons nous à y vivre.

>>>---B-E-W-B---==>

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