Vendredi 20 avril 2007 à 11:43

A chacun de mes pas,
Les coeurs frissonnent,
Dans les couloirs sombres,
Quand face à moi ils arrivent,
Ils préfèrent tourner les talons,
Plutôt que de me croiser.

Qui peut prétendre se sentir a l'aise a mes côtés ?
Même dans le noir,
Ils gardent les yeux grand ouverts en ma présence,
De crainte que je m'intéresse à eux.
Terreur répression et oppression,
Sont mes sous fifre.

Dans chaque oeil je vois la peur de l'acte,
La peur de mourir,
La peur de souffrir,
A chaque poignée de mains.
C'est devenu un rituel qu'après celle-ci,
Autrui fasse un pas en arrière.

Tuer est avant tout une loi de la nature,
Avant d'être un crime,
Mais pour l'homme il s'agit d'une blessure profonde,
Plus ou moins irréparable,
Et celui qui décide des formes de cette blessure,
C'est moi l'Assassin.

L'Assassin à quitté toutes ses costume de discrétion,
Toutes ses méthodes d'action rapide,
Tout son entraînement du corps,
Il a laissé place à ses habits ornés d'attaquants,
Il a laissé place à des méthodes de manipulation du sang,
Il a laissé place au savoir-faire des doigts.

Nul n'a point conscience du risque que je représente,
Nul n'a conscience du risque que je représente,
Je suis une sorte de divinité,
Libre de choisir le sort des autres,
Jusqu'au jour où un autre choisira de mon propre sort,
Afin de libérer autrui de mon regard.

>>>---B-E-W-B---==>

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